Les intelligences artificielles se perfectionnent, les outils numériques s’accélèrent, les algorithmes génèrent des contenus, prédisent des comportements et optimisent des systèmes à une vitesse qui dépasse l’entendement. Dans ce monde en mutation rapide, une question simple, presque vertigineuse, se pose : que reste-t-il à l’humain ?

La tentation est grande de céder au vertige technologique, d’imaginer une société pilotée par des machines, où l’humain deviendrait une pièce secondaire, dépassée, accessoire. Pourtant, la réalité est tout autre à notre avis. Nous pensons, suite à nos échanges ,avec différents acteurs au niveau national et international,  qu’ils sont convaincus que plus la technologie progresse, plus la valeur humaine devient essentielle, irremplaçable, précieuse.
Cependant ils sont unanimes en disant que la progression et le développement de l’IA G et les Agents sont inarrêtables, seul l’adaptation et la régulation sont possibles et indispensables !

  • Ce que la machine ne peut pas remplacer à ce jour:

Si l’IA est capable de calculer, produire, trier et même « écrire », elle ne peut pas (encore) faire preuve de discernement, de conscience du contexte, ni de jugement éthique. Elle ne ressent ni l’empathie, ni l’intuition, ni la responsabilité morale….pour l’instant !!!! certaines expériences s’en approchent. Au Texas certains jugements, à tire expérimental , se font avec l’aide de l’IA pour évaluer et prononcer certaines sentences !!!! :

Nous pensons , que l’humain, lui, reste le seul à pouvoir « à ce jour » pour entre autres :

– Donner du sens à une décision au-delà des données.
– Créer des ruptures, là où l’IA, même performante, ne fait que combiner l’existant.
– Mobiliser, inspirer, entraîner des équipes autour d’un projet.
– Écouter véritablement, capter les signaux faibles, entendre ce qui n’est pas dit.
– Imaginer des futurs sans précédent, ni historique de données.
Etc ….

  • Des secteurs où l’humain a encore le pouvoir

Les domaines où la présence humaine devient une véritable valeur ajoutée se redessinent avec un peu clarté :

– Certains types de conseils, le coaching, les RH, l’accompagnement: là où la subtilité et la relation interpersonnelle font toute la différence.
– La création, le design, l’artisanat : pour concevoir ce qui n’existe pas encore.
Le domaine Médical  : ou malgré les outils les plus sophistiqués donnant des diagnostiques très poussés, il faut adapter les protocoles de soins au cas par cas.
– La santé mentale et le « care » : où la chaleur humaine est la clef du soin.
– La gouvernance, l’éthique, la régulation : parce qu’il faut des humains pour poser des limites aux machines.
Le Domaine Judiciaire :  Ou encore la subtilité des analyses et l’expérience des magistrats et juges ne peut pas encore être mis sous algorithmes.

  • L’enjeu n’est pas technologique. Il est humain.

Le défi qui se profile n’est pas de faire « mieux que l’IA », mais de faire autrement avec !. De redonner à l’humain la capacité de s’élever, de créer, de penser, de décider, en s’appuyant intelligemment sur les outils IA qui sont existants , sans en devenir prisonnier. L’IA doit être un levier, un générateur, pas un pilote. C’est à l’humain de rester aux commandes, en conscience et en responsabilité.

Alors que certains métiers sont appelés à disparaître ou à se transformer profondément, d’autres vont émerger. Le monde professionnel va muter, non pas vers une disparition de l’humain, mais vers une réinvention de sa place.

  • Conclusion : un sursaut de hauteur….

Le progrès technologique est inévitable. Mais l’humain a un atout que l’IA n’aura jamais : le pouvoir de décider ce qu’il veut devenir. À condition de ne pas se contenter de suivre. L’avenir ne sera pas humain par défaut. Il le sera parce que nous l’aurons choisi ainsi, en redonnant du prix à ce qui fait notre singularité, sans être attiré pas l’appât d’une certaine profitabilité financière générée par ces différents outils si performants.

OdisData 2-2025